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SARA 2025 : La FAO veut révolutionner l’accès au financement pour les agriculteurs ivoiriens
À l'occasion du SARA 2025, la FAO annonce un partenariat stratégique avec le gouvernement ivoirien pour renforcer l'accès au financement des agriculteurs et soutenir la transformation du secteur agricole.
Le Bureau ivoirien de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) s'engage aux côtés du gouvernement ivoirien pour améliorer l'accès au financement dans le secteur agricole. À l'occasion du Salon international de l'agriculture et des ressources animales (SARA 2025), l'organisation a annoncé qu'une politique nationale de financement agricole est en cours d'élaboration avec l'aide de plusieurs partenaires.
« Nous sommes actuellement en collaboration avec divers acteurs pour mettre en place une stratégie de financement agricole adaptée aux besoins du pays », a affirmé Joseph Nyemah, représentant résident de la FAO, lors d'un panel de haut niveau. Ce panel portait sur le thème : « Quelles politiques publiques pour le développement des systèmes de transformation agroalimentaire : succès et défis ? »
Assurer une stabilité économique durable
Selon M. Nyemah, la FAO entend accompagner les autorités ivoiriennes avec une assistance technique de qualité et des données fiables pour orienter les décisions publiques. « Les producteurs agricoles ne travaillent pas seulement pour subvenir aux besoins de leur famille, mais pour assurer une stabilité économique durable. Il est donc crucial de renforcer les dispositifs de financement à leur disposition », a-t-il souligné.
Il a également salué le dynamisme des producteurs ivoiriens, insistant sur le fait qu'ils attendent moins de promesses et davantage de moyens concrets pour accroître leur productivité. Cette édition du SARA, qui met la Chine à l'honneur, a aussi été l'occasion pour le vice-ministre chinois de l'Agriculture et des Affaires rurales, Zhang Xingwang, de partager l'expérience de son pays.
Il a évoqué les efforts de Pékin pour augmenter les revenus des petits exploitants à travers l'innovation technologique, notamment par l'usage de l'intelligence artificielle.
Un pays ouvert aux investisseurs
De son côté, Nouhoun Coulibaly, directeur de cabinet au ministère d'État en charge de l'Agriculture, a rappelé que l'atteinte de la souveraineté alimentaire en Côte d'Ivoire repose en partie sur le développement des agropoles. Il a précisé que chacune des neuf agropoles en cours de développement dispose d'un fonds destiné à soutenir la mécanisation agricole, et qu'un guichet d'investissement est également mis en place pour encourager le secteur privé.
Enfin, le ministère en charge de l’Agriculture a réaffirmé l'ouverture du pays aux investissements étrangers dans le domaine agricole, en particulier ceux en provenance de la Chine.